Une ville dans la ville. Nous sommes dans les entrailles du centre de tri de La Poste dans la zone industrielle de Cadenazzo, au Tessin, en service depuis quatorze mois. Une vingtaine des personnes s’affaire à manipuler des paquets; charger, décharger… De petits véhicules électriques rouges circulent dans toutes les directions, suivant des lignes jaunes au sol. Silvio Bianchi, directeur de ce centre logistique, nous mène à travers le labyrinthe de 9000 m².
Les colis arrivent via le rail (surtout) et les camions. Ils sont, ensuite, acheminés sur huit tapis roulants dont la vitesse s’adapte selon la quantité de paquets. Là, ils filent à sept km/h, «Aujourd’hui, c’est plutôt tranquille», observe notre guide. Les colis passent sous une machine intelligente qui contrôle leur poids, leur volume et l’adresse du client. Puis, elle lui envoie un SMS l’informant du statut de son colis, gère la facturation et, enfin, l’expédition, selon...