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Suisse: près de 630'000 animaux ont été utilisés pour l'expérimentation en 2016

En 2016, près de 630'000 souris, hamsters, lapins, moutons, chèvres et invertébrés ont subi une expérimentation pour la recherche fondamentale ou un contrôle qualité. Même si ce chiffre est en diminution, le nombre d'expérimentations très intrusives a augmenté.

06 juil. 2017, 11:39
Plus de la moitié des animaux utilisés pour l'expérimentation sont des souris.

Le nombre d'animaux utilisés pour l'expérimentation animale a baissé l'an dernier de 7,7% en Suisse, à 629'773 individus. Les tests entraînant les plus fortes contraintes sont en revanche en hausse.

La baisse enregistrée en 2016 est liée à la fin de différents projets d’expérimentation impliquant un grand nombre d’amphibiens et de poissons, a expliqué jeudi l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires.

Comme les années précédentes, deux tiers des animaux utilisés sont des souris (65,2 %). La proportion de souris génétiquement modifiées est devenue un peu plus importante (42% en 2016 contre 38% en 2015). Pour les autres animaux, les chiffres ont, dans l’ensemble, diminué à part pour les hamsters, les lapins, les moutons, les chèvres et les invertébrés.

Près de deux tiers des expériences relèvent de la recherche fondamentale et 20% ont porté sur le développement et le contrôle de la qualité. D'une manière générale, les tests entraînant le moins de contrainte aux animaux ont baissé alors que les plus intrusifs ont augmenté.

En 2016, 74,2% des animaux ont été utilisés dans des expériences ne provoquant aucune contrainte (au lieu de 40,8%, -12,1%) ou des contraintes légères (au lieu de 33,4%, -9,4%). Quelque 23,2% (+2%) ont subi des contraintes moyennes et 2,6% (+13,3%) ont subi de fortes contraintes. Quant au nombre de nouvelles autorisations accordées pour des expériences sur les animaux, il a diminué de 2,4%.

Pour pouvoir effectuer des tests, les chercheurs doivent déposer une demande documentée auprès de l’autorité cantonale. Ils doivent montrer qu’il n’existe pas de méthode de substitution et que les contraintes infligées aux animaux sont les plus faibles possible et qu'elles sont contrebalancées par des intérêts prépondérants de la société ou de l'environnement.

La Confédération entend par ailleurs mieux surveiller l'expérimentation animale. Parmi les modifications proposées, tout institut ou laboratoire procédant à des tests devra désigner un délégué à la protection des animaux.

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