Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Suisse-UE: le président du Parlement européen pour une "solution transitoire"

Face au problème de la mise en oeuvre de l'initiative sur l'immigration de masse, le président du Parlement européen Martin Schulz serait favorable à une "solution transitoire". Selon lui, la relation entre la Suisse et l'Union européenne est bien trop importante pour être mise en danger.

03 juil. 2016, 21:36
Martin Schulz a rencontré la semaine passée une délégation de conseillers aux Etats. Après cette rencontre, il avait déjà déclaré que la Suisse et l'UE doivent arriver à un résultat, car elles dépendent l'une de l'autre.

Le président du Parlement européen Martin Schulz s'est exprimé en faveur d'une solution transitoire concernant le problème de la mise en oeuvre de l'initiative sur l'immigration de masse. Sinon, les accords qui lient la Suisse et l'Union européenne (UE) seraient en danger.

"Je suis favorable à ce que nous trouvions ainsi une solution transitoire", a-t-il dit dans un entretien diffusé dimanche par la télévision publique alémanique SRF. On a vu lors de l'inauguration du tunnel du Gothard combien la Suisse est importante pour l'UE et combien l'UE est importante pour la Suisse, a-t-il ajouté. On ne doit pas mettre en jeu cette relation.

Martin Schulz a rencontré la semaine passée une délégation de conseillers aux Etats. Après cette rencontre, il avait déjà déclaré que la Suisse et l'UE doivent arriver à un résultat, car elles dépendent l'une de l'autre. Mais la Suisse "doit aller un peu plus en direction de l'UE" et vice-versa.

Dans les négociations entre la Suisse et l'UE, ce n'est pas le Parlement européen, présidé par Martin Schulz, qui dirige la manoeuvre, mais la Commission européenne.

Commission divisée

Vendredi, la commission des institutions politiques du National s'est saisie du dossier de l'application de l'initiative contre l'immigration de masse. Elle peine à s'entendre et n'a pris aucune décision définitive à ce stade.

Le Conseil fédéral propose au Parlement de soumettre les étrangers à des contingents dès quatre mois de séjour. Une clause de sauvegarde s'appliquerait aux citoyens de l'Union européenne: un seuil d'immigration serait fixé au-delà duquel des contingents devraient être définis. Elle serait introduite unilatéralement si Berne ne parvient pas à s'entendre avec Bruxelles.

Ce concept est majoritairement accepté par les partis, notamment parce qu'il ne contrevient pas à la libre circulation des personnes. Ces derniers temps, la discussion a beaucoup tourné autour de la préférence nationale. Mais la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a atténué, en commission, l'espoir qu'une telle solution puisse être compatible avec l'accord sur la libre circulation des personnes.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias