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Sur Facebook, un policier neuchâtelois attise les craintes

Peut-on être gendarme et exprimer sur sa page Facebook ses doutes quant à la capacité des forces de l'ordre de garantir la sécurité des citoyens? La question est posée à la suite d'un récent commentaire posté par un policier neuchâtelois.

24 juil. 2014, 08:07
Le nouveau centre d'accueil provisoire de La Tène dans l'abri PC des Perveuils.

Le canton de Neuchâtel héberge depuis mardi des requérants d'asile dans un abri PC à La Tène. La nouvelle a fait réagir un sergent-chef, un cadre intermédiaire de la Police neuchâteloise très actif sur sa page Facebook, dont le contenu est partagé par quelque 600 "amis".

En résumé, le gendarme insinue dans son commentaire que l'installation de requérants d'asile à La Tène se traduira par une augmentation des vols et qu'aucune augmentation de l'effectif policier ne suivra.

Peut-on être gendarme et exprimer ses doutes quant à la capacité des forces de l’ordre de garantir la sécurité des citoyens? Peut-on l’écrire sur Facebook? Peut-on le faire à titre privé, en faisant abstraction de la fonction que l’on exerce? Etant gendarme, peut-on insinuer que l’installation de requérants d’asile dans une commune se traduira par une augmentation des vols?

Les réponses du gendarme, du conseiller d'Etat Alain Ribaux et du chef de la Police judiciaire, Olivier Guéniat, sont à découvrir dans "L'Express" et "L'Impartial" de ce jeudi.

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