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Tamedia: grèves et licenciements suspendus, médiation acceptée

Après trois jours de conflit, la grève des journalistes de Tamedia est suspendue. La médiation du canton de Vaud a été acceptée indique le Conseil d'Etat vaudois. Une première séance est prévue le 9 juillet.

05 juil. 2018, 19:45
La grève des journalistes de Tamedia, ici le jeudi 4 juillet, a été suspendue. (KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Après trois jours de conflit, la grève chez Tamedia est suspendue dès jeudi minuit. Les deux parties ont accepté la médiation vaudoise. Les licenciements prononcés sont également suspendus.

Les représentants du personnel, en grève depuis mardi 16h00, et Tamedia ont accepté la médiation aux conditions suivantes. Les deux parties sont d'accord de suspendre avec effet immédiat, et tant que dure la médiation, toutes mesures comme licenciements et grèves, a expliqué le Conseil d'Etat vaudois.

Pas de mesure de rétorsion

Les licenciements "notifiés à ce jour sont suspendus", précise également le Conseil d'Etat. La médiation sera conduite par la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite et le conseiller d'Etat Philippe Leuba, responsable de l'économie. Une première séance est agendée le lundi 9 juillet.

La médiation a été acceptée à l'unanimité des rédactions en assemblée générale, relèvent pour leur part les syndicats Impressum et syndicom. Les journalistes grévistes seront de retour au travail dès vendredi 8h ou selon leur horaire. Tamedia s'est engagé à renoncer à toute mesure de rétorsion.

 

 

Solidarité et union

"Au fil des trois jours de conflit, la centaine de grévistes s'est toujours montrée solidaire et unie. L'attitude des collaborateurs sera la même tout au long de la période qui s'ouvre maintenant", notent les syndicats dans leur communiqué de presse commun.

 

 

 

Pour mémoire, la grève a débuté mardi à 16h00 dans les rédactions de 24 heures, la Tribune de Genève, le Matin et le Matin dimanche, alors que 20 minutes ne prenait pas part au mouvement. Les journalistes demandaient à l'éditeur de ne pas procéder à la suppression du Matin papier et de renoncer aux licenciements prononcés.

Grosse charrette

Fin juin, Tamedia a rejeté toutes les alternatives proposées par la rédaction. Il a annoncé 36 licenciements dont 22 dans la rédaction et quatre réductions de temps de travail. L'éditeur zurichois affirme que le journal a perdu 34 millions de francs au cours des dix dernières années et qu'il veut désormais le développer comme "une marque numérique solide avec une rédaction dédiée".

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