Cette mesure devrait leur rapporter 35 millions de francs par an.
Parmi les tests mieux rémunérés figure par exemple la mesure de la glycémie chez les patients souffrant de diabète. Les tarifs plus élevés s'appliqueront uniquement aux analyses effectuées dans les laboratoires de cabinets médicaux et dont les résultats sont disponibles lorsque le patient est encore en consultation.
Buts: permettre au médecin de prendre immédiatement des décisions concernant le diagnostic et le traitement et éviter des consultations supplémentaires inutiles, a indiqué ce mardi le Département fédéral de l'intérieur (DFI).
Plan pour la médecine de base
Cette mesure s'inscrit dans le cadre du plan directeur visant à améliorer rapidement la situation des médecins de famille et des pédiatres. Les services d'Alain Berset ont pu, dans ce cadre, savourer une victoire la semaine dernière devant la justice.
Le Tribunal administratif fédéral a rejeté un recours des hôpitaux contre la meilleure rémunération de la médecine de base. Ce supplément de quelque 10 francs par consultation (200 millions au total au profit des généralistes) est contrebalancé par une baisse pour les prestations fournies par divers spécialistes.
Les quelque 35 millions supplémentaires liés aux tests en laboratoire devraient compenser une partie de la baisse du chiffre d'affaires qu'ont dû affronter les médecins en 2009.
Le ministre de la santé de l'époque Pascal Couchepin avait alors décidé une baisse des tarifs qui avait provoqué un large tollé dans la profession. La commission de gestion du National avait reproché au libéral-radical son manque de transparence.
La nouvelle liste des analyses décidée par le DFI constitue une solution transitoire. Dans les années à venir, le département réexaminera et remaniera le catalogue dans son ensemble.