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Thierry Grosjean et Alain Ribaux au second tour

Alain Ribaux et Thierry Grosjean ont été désigné par le PLR neuchâtelois pour participer au second tour de l'élection au Conseil d'Etat.

30 avr. 2013, 06:51
Alain Ribaux (à gauche) et Thierry Grosjean, toujours dans la course.

Le PLR neuchâtelois opte pour une double candidature au 2e tour de l'élection au Conseil d'Etat le 19 mai: le parti présentera Alain Ribaux et Thierry Grosjean. Il n'y aura pas de liste commune avec l'UDC.

Cette décision a été avalisée lors de l'assemblée du parti lundi soir à Bevaix (NE). L'éventualité d'une seule candidature a été évoquée. Le ministre sortant Thierry Grosjean a dit qu'il ne serait pas offusqué si le parti souhaitait son retrait.
 
Un tel choix aurait permis de viser une élection tacite et d'éviter un 2e tour qui pourrait faire tout perdre au PLR. Mais il aurait conduit à un Conseil d'Etat formé de trois PS, un UDC et un seul PLR. Or, le parti estime qu'avec 35 députés au Grand Conseil, il peut revendiquer deux places au gouvernement. Et le conseiller national Alain Ribaux accepte le risque dans l'intérêt du parti.
 
Au-delà, "une majorité de droite au gouvernement serait légitime" après le basculement à droite du parlement, a dit à l'ats Damien Humbert-Droz, président du PLR neuchâtelois. "Nous serions satisfaits si le peuple élisait nos deux PLR et un UDC."
 
Pas de liste avec l'UDC
 
Toutefois, le PLR n'ira pas jusqu'à faire liste commune avec le conseiller national Yvan Perrin. L'assemblée a voté pour la présentation de deux candidats PLR seuls par 117 voix contre 11, et 1 ou 2 abstentions.
 
Alain Ribaux est arrivé en 5e position au premier tour dimanche. Thierry Grosjean a terminé 7e. Son collègue Philippe Gnaegi, qui a lui aussi essuyé un revers cinglant (9e), a annoncé lundi son abandon. Yvan Perrin, meilleur candidat de droite, s'est hissé au 3e rang derrière les PS Laurent Kurth et Jean-Nathanaël Karakash.
 
Pour le parti socialiste neuchâtelois, qui s'est aussi réuni lundi soir, à La Chaux-de-Fonds (NE), la décision du PLR n'est pas une surprise. "Mais nous trouvons extrêmement délicat pour le PLR de maintenir un candidat qui a été clairement désavoué par la population", a indiqué à l'ats son président Baptiste Hurni.
 
Quant au fait que le PLR ne s'allie pas à l'UDC, il "ne change pas fondamentalement la donne, mais paraît cohérent avec la campagne qu'ils ont faite", a-t-il ajouté. Pour sa part, la gauche plurielle partira en tous les cas avec trois candidats. Mais il était impossible d'en savoir plus lundi soir: le PS communiquera le détail de sa stratégie seulement mardi à midi.
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