Thomas Jordan, qui a repris lundi provisoirement la présidence de la Banque nationale suisse (BNS), est un homme du sérail. Spécialiste de la politique monétaire, le Biennois de 48 ans est un homme peu connu du grand public.
Le vice-président de la banque centrale, qui apparaît désormais comme le papable tout désigné pour succéder à Philipp Hildebrand, est resté jusque-là dans l'ombre de son prédécesseur. Il faut dire que le profil de gestionnaire de fonds international et d'ancien champion de natation de son prédécesseur suscitait davantage l'intérêt médiatique.
Les experts ne doutent cependant pas des qualités de l'actuel numéro deux de la BNS, docteur en économie, né à Bienne, marié et père de deux enfants. Le "Financial Times Deutschland" estimait ainsi hier que cet homme de l'ombre est en fait "le cerveau de la banque centrale" et qu'il en est le "véritable décideur".
Thomas Jordan est entré en 1997 à...