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Toujours plus de jeunes suisses suivent les cours d'appui

En l'espace de trois ans, les écoliers suisses de 8e et 9e fréquentant des cours d'appui ont augmenté de quelque 10%.

09 nov. 2014, 11:21
De plus en plus d'élèves ont besoin de cours d'appui en Suisse. Les écoliers suivant un enseignement particulier en 8e et 9e années ont augmenté de quelque 10% en l'espace de trois ans.

De plus en plus d'élèves ont besoin de cours d'appui en Suisse. Les écoliers suivant un enseignement particulier en 8e et 9e années ont augmenté de quelque 10% en l'espace de trois ans, fait remarquer le spécialiste Stefan Wolter dans un entretien paru dans l'hebdomadaire "SonntagsZeitung".

Cette progression est "énorme". Globalement, la part d'élèves inscrits à ces cours a grimpé de 30 à 34% de la totalité, s'inquiète le chercheur. Il s'exprime dans le cadre d'une nouvelle étude sur l'étendue du soutien scolaire.

Même les bons élèves éprouvent aujourd'hui des difficultés à entrer au gymnase. Ils doivent faire face à une forte concurrence dans les cantons présentant un faible taux de bacheliers, voire à un examen d'admission. "Peut-être seuls trois des quatre meilleurs éléments d'une classe parviennent à y accéder", illustre Stefan Wolter.

Parents insatisfaits

Mais l'expert en formation ne jette pas la pierre qu'à l'école. Les parents portent une grande part de responsabilité dans les cas d'écoliers ayant fréquenté les cours d'appui pendant plusieurs années. "Certains parents ne sont pas satisfaits de la performance de leur enfant. Ils veulent le pousser à des niveaux qui ne correspondent pas à ses capacités naturelles."

L'enseignement particulier est bénéfique à court terme s'il est sporadique, par exemple lorsqu'un élève rencontre des problèmes dans une branche spécifique. En revanche, "les résultats s'avèrent plutôt négatifs si les leçons sont régulières et suivies pendant une longue période", souligne M. Wolter.

Les écoliers pourraient en effet réduire leurs efforts et renoncer à chercher eux-mêmes les solutions et réponses de leurs devoirs. Ils ne développeraient plus de stratégies d'apprentissage propres, craint l'expert.


 
 

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