Les multiples affaires ou polémiques touchant divers politiciens ont un point commun: elles débouchent souvent sur un désir accru de transparence. Les conseillers aux Etats l’ont-ils entendu? Ils ne le disent pas explicitement, mais la commission des institutions politiques du Conseil des Etats a franchi une étape, hier: elle ouvre la voie à un projet de loi renforçant la transparence sur le financement de la politique. Il s’agirait d’un contre-projet indirect (pas soumis en votation) à l’initiative populaire déposée par une alliance regroupant la gauche rose-verte, le Parti bourgeois-démocratique (PBD) et de plus petits partis ou organisations.
«Avoir des règles permettrait de renforcer la confiance dans le système politique, ce qui est important dans une démocratie directe, où les autorités se présentent régulièrement devant la population avec des projets», justifie Raphaël Comte, sénateur neuchâtelois (PLR) favorable au contre-projet indirect. «Les dernières affaires? Elles n’ont rien changé pour moi, j’étais...