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Transports: plusieurs syndicats dénoncent la collaboration entre les CFF, La Poste et Uber

Pour les syndicats, Uber n'est pas vraiment un employeur modèle. Pas de cotisations sociales, pas de TVA, pas d'application de droit du travail... Unia, SEV et Syndicom demandent ainsi aux CFF et à La Poste de ne plus travailler avec la plateforme de réservation.

14 mars 2017, 15:28
Les syndicats ne tolèrent pas la différence de traitement accordée à Uber par rapport aux taxis traditionnels.

Les CFF et La Poste ne doivent pas collaborer avec Uber, estiment les syndicats Unia, SEV et Syndicom. Le service de transport américain ne respecte pas la législation suisse.

Dans le viseur des syndicats: l'application de mobilité des CFF qui veulent intégrer les services d'Uber et l'application NordwestMobil de La Poste qui fait déjà appel à l'entreprise. Ces collaborations doivent "cesser avec effet immédiat", exigent mardi les syndicats dans un communiqué commun.

Alors même que la Suva a qualifié Uber d'employeur, le groupe refuse de reconnaître ses employés comme tels et de verser les cotisations dues aux assurances sociales. Uber ne paie pas non plus de TVA et refuse toute coopération avec les autorités chargées de l'application du droit, écrivent les syndicats.

Dans sa réponse à la conseillère nationale Edith Graf-Litscher (PS), le Conseil fédéral a dit lundi attendre "des entreprises appartenant à la Confédération et de leurs partenaires qu'ils se conforment aux prescriptions légales".

Pour l'heure, les CFF et La Poste n'ont pas pu être joints.

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