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Traquer les abus aux assurances sociales, une affaire

Seule une petite minorité trompe l’assurance invalidité ou l’assurance accidents. Mais en les débusquant, les compagnies économisent.

31 oct. 2018, 00:01
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Ne pas abuser des assurances sociales, lutter contre la triche, récompenser les assurés honnêtes: fort de ces principes, les partisans de la surveillance des assurés entendent autoriser, en dernier recours, des détectives à épier des personnes soupçonnées de percevoir indûment des prestations d’assurances sociales. Le peuple se prononcera le 25 novembre.

Mais au-delà des valeurs, quelle est l’ampleur du phénomène? Combien coûtent les abus? Combien parvient-on à économiser en les combattant?

Jusqu’ici, ce sont avant tout l’assurance invalidité (AI) ou l’assurance accidents qui engageaient des limiers, avant que cette pratique ne soit prohibée, en 2017: la Cour européenne des droits de l’homme (CrEDH) jugeait les bases légales helvétiques insuffisantes.

Millions épargnés

Mais la surveillance rapporte. Prenons l’AI et les chiffres de la seule année 2017. La lutte contre les abus (qui concerne des cas ouverts, notamment en 2016, avant l’interdiction des surveillances) a permis d’épargner douze millions de francs,...

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