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Tribunal pénal fédéral: Pierre Condamin-Gerbier plaide coupable

Devant le Tribunal pénal fédéral, Pierre Condamin-Gerbier a reconnu s'être rendu coupable de services de renseignements économiques et de violation du secret commercial au préjudice de la banque Reyl, son ex-employeur.

19 déc. 2014, 11:50
Aussenansicht des neuen Bundesstrafgerichts in Bellinzona, aufgenommen am 21. Oktober 2013. (KEYSTONE/Karl Mathis)

Le procès de Pierre Condamin-Gerbier s'est ouvert vendredi à Bellinzone. Devant le Tribunal pénal fédéral, l'accusé a reconnu s'être rendu coupable de services de renseignements économiques et de violation du secret commercial au préjudice de la banque Reyl, son ex-employeur.

Il a également exprimé ses regrets pour le tort causé à la banque. L'avocat de celle-ci a souligné, devant le juge unique du TPF, le dommage causé à l'image de la banque Reyl et l'absence de fondement des accusations portées contre elle par Pierre Condamin-Gerbier.

Ouvert à huit heures, le procès s'est déroulé de façon expéditive, selon la procédure simplifiée, qui repose sur un accord négocié entre la défense et le Ministère public. Il s'est tenu à huis clos, seuls les journalistes accrédités étant autorisés à suivre les débats. Le jugement sera rendu cet après-midi à quinze heures.

Le juge unique du TPF dira s'il donne ou non son accord à la procédure simplifiée. Dans l'affirmative, la sanction de deux ans de prison avec sursis contenue dans l'acte d'accusation du Ministère public sera définitive.

Français domicilié dans le canton de Vaud, Pierre Condamin-Gerbier avait voulu nuire au groupe Reyl après son licenciement. Il avait accédé à la notoriété dans le sillage de l'affaire Cahuzac, du nom de cet ex-ministre de François Hollande qui détenait un compte non déclaré en Suisse.

En l'espace de quelques mois, entre février et juillet 2013, l'ex-collaborateur de la banque avait multiplié les contacts avec les médias et les autorités politiques et judiciaires françaises. Il n'avait pas hésité à répandre des informations sur le fonctionnement interne de la banque alors qu'il savait qu'il divulguait ainsi des secrets d'affaires.

Arrêté en juillet 2013, Pierre Condamin-Gerbier avait passé deux mois et demi en détention préventive. Il avait été remis en liberté le 18 septembre 2013.

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