Le président de l'Union patronale suisse (UPS) Valentin Vogt veut renforcer les obstacles aux référendums et initiatives populaires. Doubler le nombre minimum de signatures constituerait une des solutions envisageables, déclare-t-il dimanche dans une interview parue dans le "SonntagsBlick".
Le patron des patrons ne craint pas de se voir reprocher d'être un fossoyeur de la démocratie. "C'est justement cela, le problème. Dès qu'on aborde le sujet, on se fait attaquer à gauche comme à droite. Nous devons pourtant empoigner la question."
Valentin Vogt ne désire pas limiter les droits populaires en soi. Pour lui, le problème aujourd'hui est le détournement des référendums et initiatives à des fins électorales. "Si nous voulons que nos parlementaires s'occupent à nouveau de leurs vraies tâches, il nous faut trouver ensemble un moyen de ramener le flux de référendums et d'initiatives à un niveau raisonnable."
Le président de l'UPS rappelle que, lorsque la démocratie directe a...