On ne les voit pas. On ne les sent pas vraiment non plus. Et pourtant, elles sont bien là! Suspendues au-dessus de nos têtes, comme une épée de Damoclès. Si la qualité de l'air s'est beaucoup améliorée en Suisse au cours des 25 dernières années, les poussières fines continuent d'avoir des conséquences négatives, notamment sur la santé. Et les concentrations de ces polluants dans l'air sont "régulièrement trop élevées" , selon le rapport sur l'environnement 2013 publié hier par l'administration fédérale.
Détectées surtout en hiver, les poussières fines résultent d'un processus de combustion (moteurs diesel, chauffages au bois) ou, par exemple, du frottement des freins et des pneus sur le bitume. Leur origine se répartit à parts presque égales entre l'agriculture (31%), l'industrie (30%) et les transports (27%), le solde étant imputable aux ménages (12%).
Au-delà de la limite
L'étude de l'Office fédéral de l'environnement (Ofev) apporte toutefois une bonne...