«Il nous en faut peu pour savoir vivre», se vante un Romand, un verre de vin à la main. «Et nous, pour savoir mourir», lui rétorque un Alémanique alité. Le dessin de Felix Schaad, paru hier dans le «Tages-Anzeiger», met le doigt sur un constat sévère: avant de mourir, les Romands ont recours à davantage de soins médicaux que les Alémaniques.
Les douze derniers mois d’un Lausannois coûtent 44 200 francs, «la moyenne la plus élevée des villes suisses», précise le quotidien zurichois. Alors que les frais médicaux pour un habitant de Winterthour s’élèvent à 26 600 francs, selon l’étude de l’Université de Berne portant sur les données de six caisses-maladie à propos du décès de 113 277 personnes entre 2008 et 2010. Les Romands ont-ils de la peine à affronter la mort? Les réactions du professeur Gian Domenico Borasio, chef de service des soins palliatifs et de support du...