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Trop peu de gens meurent à la maison

Durant leur dernière année de vie, les Romands engendrent plus de frais médicaux que les Alémaniques. Pourtant, la prise en charge palliative semble meilleure à l’ouest de la Sarine.

15 nov. 2016, 00:07
Karin Discernes parle avec le patient au centre des neurosciences du CHUV a Lausanne le Mardi 25. Aout 2015. Les patients doivent reaprendre l'usage de ces mains apres le reveil du coma. L'equipe du Docteur Renaud Du Pasquier et Doctoresse Karin Diserens soigne les patients au service de neurologie de l'hopital universitaire de Lausanne apres un long coma dans la station de neurologie et aussi dans un jardin therapeutique. Premiere en Suisse, en milieu universitaire aigu, cet espace therapeutique vise a favoriser la recuperation et l¯eveil des patients neuroleses par une stimulation neurosensorielle interdisciplinaire. A cet effet, un espace de pres de 300 m2 a entierement ete amenage en exterieur. (KEYSTONE/GAETAN BALLY) SCHWEIZ CHUV NEUROLOGIE JARDIN THERAPEUTIQUE

«Il nous en faut peu pour savoir vivre», se vante un Romand, un verre de vin à la main. «Et nous, pour savoir mourir», lui rétorque un Alémanique alité. Le dessin de Felix Schaad, paru hier dans le «Tages-Anzeiger», met le doigt sur un constat sévère: avant de mourir, les Romands ont recours à davantage de soins médicaux que les Alémaniques.

Les douze derniers mois d’un Lausannois coûtent 44 200 francs, «la moyenne la plus élevée des villes suisses», précise le quotidien zurichois. Alors que les frais médicaux pour un habitant de Winterthour s’élèvent à 26 600 francs, selon l’étude de l’Université de Berne portant sur les données de six caisses-maladie à propos du décès de 113 277 personnes entre 2008 et 2010. Les Romands ont-ils de la peine à affronter la mort? Les réactions du professeur Gian Domenico Borasio, chef de service des soins palliatifs et de support du...

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