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Tu seras une star mon fils

600 enfants ont joué les top model à Villars pour le magazine Babybook enfants. Parmi eux, plusieurs valaisans.

15 janv. 2012, 14:04
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600 enfants venus avec leurs parents, leurs frères et leurs sœurs, leurs grands-parents parfois, ça en fait du monde, ça en fait du bruit. Samedi matin, le Club Med de Villars bruissait dans tous ses recoins. Le magazine romand BabyBook  enfants y organisait son quatrième casting pour enfants de 0 à 12 ans. Mais qu’est-ce qui pousse les parents à poireauter des heures durant dans une salle sombre plutôt qu’à balader leurs bambins sous le soleil de janvier ?

Le plus beau, c’est le nôtre

«On voulait passer une journée différente, voir à quoi ça ressemblait, un peu comme on irait dans un parc d’attractions», expliquent les parents de Théo, un petit martignerain de 16 mois. «J’ai participé à un casting et ensuite j’ai été sélectionnée pour un défilé de mode, c’était super, je me suis dit que ce serait aussi sympa pour ma fille. Beaucoup de filles doivent en rêver, ici, elles sont un peu les princesses d’un jour», déclare Sandra la maman de Mariel, petite star en herbe de 6 ans. La mère de Charles, Arthur et Diane, elle, a voulu rendre attentif ses enfants sur la face cachée du métier de star. «Les amener ici, c’est un moyen de leur montrer qu’un casting, c’est d’abord des heures d’attente pour 5 minutes de pose et peut-être rien du tout à la sortie.» Les parents de Matt, 14 mois, sont là «parce qu’il est craquant, devant une caméra, il prend la pose tout seul.» Un argument évoqué par la plupart des parents «le plus beau, c’est le nôtre, vous trouvez pas ?» Heu… Oui, bien sûr !

D’autres familles ont profité de l’offre exceptionnelle du Club Med pour passer le week-end à Villars avec en prime la possibilité pour leur enfant de  jouer les top models. Convoquées dès 9 heures, plusieurs familles attendaient l’ouverture des portes à 7 heures déjà. «C’est incroyable, les parents pensent qu’en arrivant plus tôt, le photographe, moins fatigué, sera plus performant pour immortaliser le bambin», s’étonne Richard Blat directeur de Babybook Enfants.

Le prix de la gloire

Certains ont mis leurs habits du dimanche, d’autres affichent déjà un total look (quelques uns frisant le ridicule), on repère les mouflets des fashion victime, ceux des Bobos ou encore quelques enfants sages à l’allure  bon chic, bon genre (tiens, maman arbore un collier de perles !)… La plupart sont venus habillés comme d’hab. Théo porte sa salopette préférée «pour être à l’aise et parce qu’on trouve qu’elle lui va bien», papa dixit.

Un salon de coiffure et de maquillage est à disposition pour les «retouches». Avant de figurer sur les pages glacées des magazines, les bambins auront traînés des heures dans la salle de spectacles du Club Med. Les organisateurs avaient bien mis en place des animations pour les distraire, l’attente est pénible et au moment de passer enfin devant la caméra, quelques uns pleurnichent. Maman ou Papa, debout derrières le photographe, font des grimaces pour décrocher un sourire. Il faut au moins dix bonnes photos pour avoir une chance de faire partie des 150 enfants sélectionnés pour la finale qui se tiendra le 24 mars 2012 au même endroit. Suite à cette deuxième étape, dix finalistes pourront s’évader du 3 au 6 avril au Club Med d’Opio en France pour la réalisation d’un book professionnel et devenir les mannequins des plus grands noms de la mode enfantine: Baby Dior, Junior Gaultier, Petit Bateau, en participant au shooting des pages mode du numéro printemps-été 2012 du magazine Babybook Enfant. «Pas de rétributions en argent, mais le prestige de poser pour de grandes marques» précise Richard Blat.

En 1910, R. Kipling écrivait son fameux poème «Tu seras un homme, mon fils». Un siècle plus tard, les parents ont toujours de grandes ambitions pour leurs enfants, seul le but diverge finalement…

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