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Crash du F/A-18 vers Besançon: cause inconnue

Un chasseur F/A-18 de l'armée suisse s'est écrasé mercredi dans le Doubs en France voisine. Le pilote est parvenu à s'éjecter avant l'impact. Les causes de l'accident ne sont pour l'heure pas connues.

14 oct. 2015, 13:07
/ Màj. le 14 oct. 2015 à 18:22
L'accident s'est produit dans le cadre d'un entraînement, auquel participaient un F/A-18 et deux F-5 Tiger, mené au-dessus de la région de Besançon.

La cause du crash du F/A-18 de l'armée mercredi dans une zone inhabitée du Département du Doubs (FR) n'est pas encore connue. "L'appareil a soudainement perdu de l'altitude", a déclaré le commandant de l'armée de l'air Aldo Schellenberg en conférence de presse à Berne. Il n'y a pas eu de collision.

L'accident s'est produit dans le cadre d'un entraînement, auquel participaient un F/A-18 et deux F-5 Tiger, mené au-dessus de la région de Besançon. Les avions évoluant dans l'espace aérien de l'Hexagone, ils volaient sous le contrôle d'officiers français. Pour l'heure, l'armée ne sait pas à quelle hauteur le F/A-18 a commencé à perdre de l'altitude. Des données satellites et la boîte noire permettront d'en savoir plus.

Aucune précision n'a été donnée concernant les blessures subies par le pilote. Celui-ci a pu s'éjecter avant le crash. Il a été secouru par les services français et héliporté vers l'hôpital de Besançon, où il est actuellement soigné. "C'était un pilote très expérimenté. Il avait effectué plus de 3500 heures de vol, dont 1100 sur ce type d'avion", d'après M. Schellenberg.

Avion irréparable

Une enquête a été ouverte par les autorités françaises et suisses. L'accident s'est produit à 11h30, vingt kilomètres à l'est de Besançon (F), sur la commune de Glamondans, a fait savoir le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). L'appareil s'est écrasé dans une zone d'entraînement commune aux deux pays.

Il avait décollé de l'aéroport de Payerne (VD) à une heure qui n'a pu être précisée. Les deux F-5 Tiger devaient représenter des cibles durant l'entraînement prévu. "L'avion est perdu. On ne peut pas le réparer", selon le commandant de l'armée de l'air. Ce dernier a précisé que le coût premier de l'avion était de 50 millions de francs.

"Le F/A-18 est un avion très sûr", a assuré Aldo Schellenberg. Le commandant de l'armée de l'air estime qu'il ne s'agit pas d'un problème lié à l'âge de la flotte, qui se situe dans la moyenne internationale. "La flotte suisse est en excellent état", selon lui.

Pas une première

Jusqu'à cet accident, la Confédération disposait de 32 modèles F/A-18, un appareil de fabrication américaine. "C'est une perte très douloureuse", a regretté Aldo Schellenberg, "une importante somme d'argent a été anéantie". Elle limitera dans une certaine mesure l'entraînement de l'armée de l'air, mais ne posera cependant pas de problème pour la formation des pilotes.

Ce crash en France voisine est le troisième accident d'un avion de ce modèle depuis 1998. En octobre 2013, un avion militaire de ce type s'était écrasé près d'Alpnachstad (OW). Les deux membres d'équipage à bord avaient trouvé la mort. Une erreur d'appréciation du pilote avait provoqué l'accident.

Le 7 avril 1998, un F/A-18 s'était écrasé au-dessus de Crans Montana (VS) pendant un exercice d'interception avec un autre avion de ce type. Le crash avait fait deux victimes.

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