L’initiative «Mühleberg à l’arrêt» demande que le canton de Berne, actionnaire majoritaire des Forces motrices bernoises (FMB), veille à l’arrêt immédiat de la centrale nucléaire. Le gouvernement à majorité rose-verte estime que les risques financiers, liés en particulier à des questions de responsabilité, seraient trop importants en cas d'acceptation de l'initiative.
Date butoir
Sur le fond, le contre-projet du Conseil-exécutif vise le même objectif que l’initiative: en sa qualité d’actionnaire majoritaire, le canton veillera à l’arrêt aussi rapide que possible de la centrale. Contrairement à l’initiative, la date en serait toutefois fixée en concertation avec l'exploitant. Le gouvernement fixe en outre une date butoir.
Le contre-projet a été rejeté en procédure de consultation. Alors que les partisans de l’énergie nucléaire s’élèvent contre toute restriction étatique et contestent la validité de l’initiative, les opposants exigent l’arrêt de la centrale d’ici à 2017. Ces prises de position divergentes ont conduit le Conseil-exécutif à maintenir son contre-projet dévoilé en mars.