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Un essai poétique et surtout très au banc

Un livre explore les multiples dimensions de cet élément familier du mobilier urbain.

29 sept. 2014, 00:01
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Lire:

"Poétique du banc", par Michael Jakob, édition Macula, 200 pages.

Aller quêter du sens là-bas, tout ou bout du bout du banc, avec fascination, érudition, poésie. C'est la quête, assurément pas banale, du Genevois Michael Jakob, qui vient de publier "Poétique du banc".

Dame! Quand, comme lui, on cumule l'enseignement de la théorie et de l'histoire du paysage à la Haute Ecole du paysage, d'ingénierie et d'architecture (Hepia) de Genève et celui de la littérature comparée à l'Université de Grenoble, il devient intéressant d'étudier le dossier, sans négliger le confort de l'assise, et de faire un brin de causette au détour de l'un de ces éléments de mobilier urbain.

Si Michael Jakob s'est intéressé au banc, c'est à la fois " parce qu'il s'agit d'un poste d'observation du monde" et aussi parce que, dès que l'on en prend possession, "on ne perçoit plus le banc lui-même ". On s'assoit...

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