Dans une interview à la "SonntagsZeitung", Marcos Buser en a assez que les recommandations des experts indépendants soient prises pour du vent par les autorités compétentes. L'éminent géologue en a marre aussi du mélange des rôles. Selon lui, "le contrôleur est copain de celui qu'il contrôle".
La Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra), qui a été créée par les exploitants des centrales nucléaires et la Confédération, impose trop souvent ses vues, selon Marcos Buser.
Géologie mise de côté
Ainsi, le programme de gestion des déchets radioactifs mis en consultation jusqu'à fin septembre et qui date de 2008 n'est pas "réaliste" au niveau du calendrier. Des études de risques sont encore nécessaires.
Marcos Buser critique aussi la manière de rechercher un site d'entreposage. "On discute des bâtiments en surface" avant d'examiner la géologie et de constater si un site est approprié ou non.
La Nagra a mis en consultation, en janvier 2012, 20 portes d'accès qui seront l'aspect le plus visible des dépôts souterrains. Six cantons sont concernés (AG, SO, ZH, TG, SH, NW).