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Un film sur Jean-Pascal Delamuraz sortira en salle le 22 mai

"Delamuraz", un film-documentaire sur le dernier Vaudois au Conseil fédéral (1984-1998) avant Guy Parmelin, sera projeté vendredi dans le cadre des Journées cinématographiques de Soleure. La sortie en salle est agendée pour le 22 mai.

18 janv. 2017, 11:32
Le film revient sur la carrière de Jean-Pascal Delamuraz (au centre), né en 1936 à Vevey et mort en 1998 à Lausanne.

Jean-Pascal Delamuraz, dernier Vaudois au Conseil fédéral (1984-1998) avant Guy Parmelin, "aimait la vie, les femmes et les gens". Un film sur ce radical humaniste sera projeté vendredi aux Journées cinématographiques de Soleure. Sortie en salle prévue le 22 mai.

"Delamuraz", documentaire réalisé par Daniel Wyss en collaboration avec le journaliste André Beaud et l'historien Olivier Meuwly, revient sur la carrière de cet "amoureux de l'art oratoire, drogué à la politique", né en 1936 à Vevey et mort en 1998 à Lausanne.

Donnant la parole à une foule de témoins, parmi lesquels l'ex-conseiller fédéral UDC Christoph Blocher, le film retrace notamment la lente érosion de l'hégémonie du Parti radical et l'échec de Jean-Pascal Delamuraz sur la question européenne. "Il n'a pas de grandes idées politiques et il n'est pas visionnaire. C'est plutôt un sélectionneur d'une équipe de foot", résume André Beaud mercredi dans une interview à La Liberté.

"Activiste de sa propre popularité"

L'oeuvre ne se veut ni une hagiographie ni un acte d'accusation. "Nous restons critiques: il n'a pas laissé d'héritage, il ne s'est pas soucié de trouver des successeurs", relève M. Beaud, pour qui l'ancien responsable de l'armée et de l'économie était surtout "un activiste charnel de sa propre popularité". Un homme mû par "un besoin pathologique de contact".

Une caractéristique qui se retrouve tant dans sa vie professionnelle que privée. Le documentaire évoque ainsi l'affaire d'adultère avec la femme de son ami André Debétaz, syndic de La Tour-de-Peilz (VD) qui s'est ensuite donné la mort, et la censure imposée à l'époque par les patrons de presse pour préserver les chances du candidat au Conseil fédéral. Un autre temps, relève André Beaud: "Aujourd'hui, si un candidat avait une histoire pareille, il serait cuit en cinq minutes".

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