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Un fonctionnaire fédéral sur cinq est romand. On progresse, mais pas partout

La part des Romands dans l'administration fédéral progresse... doucement et pas dans tous les départements. Mais, en moyenne, l'objectif est atteint, avec 21,6% de francophones.

13 mars 2015, 13:49
A l'administration fédérale des finances, par exemple, 23% des employés sont romands.

La part de Romands a progressé l'an dernier dans l'administration fédérale à 21,6% des effectifs. Le seuil visé est ainsi juste atteint. Mais certains départements sont loin de l'objectif, révèle le rapport sur le plurilinguisme adopté vendredi par le Conseil fédéral.

Le Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) reste à la traîne avec 17,6%. Le Département de l'environnement des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) fait légèrement mieux avec 18,3% de francophones.

Malgré une volonté affichée de prendre des mesures ciblées, les dicastères d'Ueli Maurer et de Doris Leuthard se caractérisent ainsi par une surreprésentation des germanophones. Chancellerie mise à part (19,8%), les autres départements dépassent la barre des 20% de Romands.

La palme revient au Département de l'intérieur avec 28%, devant le Département des affaires étrangères avec 25,7% (personnel local et résident engagé à l'étranger non compris). Le Département de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) affiche 24,4% de francophones et celui des finances 23%. L'Office fédéral des constructions et de la logistique n'en compte toutefois que 4,9% et celui du personnel 7,8%.

Peu de cadres romands au DFJP

Au Département de justice et police, seuls 20,3% de l'effectif sont de langue maternelle française. Simonetta Sommaruga ne s'est pas non plus entourée de Romands dans sa garde rapprochée. Le dicastère de la présidente est même le cancre de l'administration en la matière.

Il ne compte que 7,1% de francophones dans les classes de salaires prévoyant une rémunération maximum de 20'000 à 29'000 francs brut par mois. Le DETEC vient ensuite avec 10%, devant le DEFR (14%), le DFF (19,6%) et le DDPS (21,1%). La Chancellerie fédérale détient au contraire la palme des hauts cadres de langue maternelle française (33,3%), devant le DFAE (30,7%) et le DFI (22,2%).

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