Un tribunal militaire se réunira à Berne à partir du 22 novembre pour traiter le cas d'un membre du Corps des gardes-frontière, accusé de la mort d'un enfant à naître d'une Syrienne. En 2014, celle-ci avait fait une fausse couche lors de son renvoi.
Elle faisait partie d'un groupe de 36 réfugiés qui, le 4 juillet 2014, transitait de France vers l'Italie. Une quinzaine de collaborateurs du Corps des gardes-frontière étaient chargés de veiller sur eux durant le trajet menant de Vallorbe (VD) à Domodossola (I).
Il est prévu que les débats du Tribunal militaire 4, sous la présidence du colonel Alberto Fabbri, durent 3 jours, lit-on mardi dans un communiqué de la justice militaire. En mai, cette dernière a inculpé le garde-frontière de non-assistance à personne en danger, mise en danger de la vie d'autrui et non-respect des dispositions réglementaires.