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Un hyperactif aux zones d’ombre

Depuis son entrée en politique en 2009, Thomas Aeschi, 36 ans, étonne, intrigue et séduit. Il serait «sympathique» et «ultralibéral».

24 nov. 2015, 23:42
/ Màj. le 25 nov. 2015 à 00:01
Thomas Aeschi, SVP Bundesratskandidat, posiert am Zugersee am Montag, 23. November 2015, in Zug. (KEYSTONE/Alexandra Wey) *** NO SALES, NO ARCHIVES *** SCHWEIZ ZUG THOMAS AESCHI

Il ne semble plus possible de l’interviewer, Thomas Aeschi, un des trois candidats officiels de son parti, l’UDC, à l’élection au Conseil fédéral du 9 décembre prochain. C’est la direction nationale du parti qui répond pour lui: non, le candidat n’aura pas le temps, ni cette semaine ni la suivante. En revanche, ses collègues et connaissances sont intarissables: Thomas Aeschi est manifestement un sacré phénomène. De la gauche à la droite de l’échiquier politique, il ne laisse personne indifférent.

Il a toujours une allure d’adolescent matheux. Pourtant Thomas Aeschi, qui, en bon économiste formé à l’Université de Saint-Gall, maîtrise les techniques financières et les chiffres, était, en fait, un latiniste. C’est l’un des paradoxes apparents dévoilés par un rapide tour d’horizon chez ceux qui le connaissent, collègues de commissions parlementaires ou politiciens de son canton, Zoug, où il est né il y a bientôt 37 ans, le 13 janvier 1979....

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