Six mois. C’est grosso modo le temps qu’aura le nouveau membre du Gouvernement jurassien pour faire ses preuves. Avant d’affronter, à nouveau, le verdict des urnes, le 18 octobre prochain. Mais pour les partis qui ont choisi de se lancer dans la course, c’est une sorte de pari sur l’avenir. Si leur candidat sort vainqueur le 9 février prochain (ou au soir du 1er mars s’il faut deux tours), c’est aussi avec la perspective – et l’espoir – de gagner à nouveau à l’automne.
Situation confuse? Alors disons que c’est de la faute au législateur jurassien. Lorsqu’un membre du Gouvernement en exercice accède aux Chambres fédérales, il doit remettre les clés de son bureau à Delémont. Elu en octobre au Conseil des Etats, le PDC Charles Juillard, souvent présenté comme l’homme fort de l’exécutif cantonal, n’a eu d’autre choix que de démissionner, avant même sa prestation de serment à...