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Un pacte placé sous surveillance

Le Conseil des Etats veut décider lui-même du sort du Pacte des Nations unies sur les migrations.

30 nov. 2018, 00:01
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Le Conseil fédéral est en passe de perdre une partie de ses prérogatives en matière de politique étrangère. Mais l’on ne peut pas dire que le chef du Département des affaires étrangères, Ignazio Cassis, se soit battu pour les conserver. Le Conseil des Etats a exigé, hier, par 25 voix contre 15, d’avoir le dernier mot sur la signature du Pacte des Nations unies sur les migrations. Le gouvernement avait déjà lâché prise la semaine passée, en annonçant qu’il ne participerait pas à la conférence de Marrakech (Maroc), où aura lieu la signature officielle, les 10 et 11 décembre.

Le vote a porté sur une motion des commissions concernées. Compte tenu des forces en présence, elle devrait également obtenir l’appui du Conseil national, la semaine prochaine. «Ce n’est pas une décision sur le contenu», assure le PDC tessinois Filippo Lombardi, président de la commission de politique extérieure du Conseil...

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