«Nous aurions dû patienter encore quelques mois avant de mettre le bébé en route», s’exclame Paul*, 27 ans, dont la compagne est sur le point d’accoucher. On comprend vite que c’est une plaisanterie au vu de son excitation de futur père. Il n’en reste pas moins qu’il fera probablement partie de la dernière génération à devoir se contenter d’un seul jour de congé pour accueillir son enfant et soutenir la mère. Grâce aux voix conjointes de la gauche et du PDC, le Conseil des Etats a approuvé, hier, par 26 voix contre 16, l’introduction d’un congé paternité de deux semaines, financé par une légère augmentation des allocations pour perte de gain (APG).
Pour Roger*, dont le fils est né il y a 18 mois, c’est un minimum. «Mon employeur m’a octroyé un congé payé d’une semaine, que j’ai complété par deux semaines de vacances. Je n’avais pas le choix....