La Suisse a retrouvé de la visibilité sur la scène internationale grâce aux discussions sur le nucléaire iranien. La façon dont Didier Burkhalter a joué son rôle illustre le nouveau visage de la diplomatie suisse. De l'avis général, l'ancienne cheffe du département des affaires étrangères (DFAE) Micheline Calmy-Rey aurait cherché la lumière, alors que le titulaire actuel a choisi de rester dans l'ombre. L'Assemblée fédérale apprécie ce style discret et sérieux. "C'est l'anti-Calmy-Rey", confirme la socialiste Liliane Maury-Pasquier. "Ce n'est pas lui qu'il met en avant, c'est la Suisse", souligne le libéral-radical Christian Lüscher. Voilà qui devrait garantir au Neuchâtelois, ce matin, une excellente élection à la présidence de la Confédération pour 2014.
Didier Burkhalter n'a pas à redouter le score humiliant de la Genevoise en 2010, ni l'atmosphère tendue qui a entouré les élections présidentielles d'Eveline Widmer-Schlumpf en 2011, puis d'Ueli Maurer en 2012. Les échos recueillis auprès des...