La Cour constitutionnelle italienne a rendu son verdict concernant les procédures judiciaires contre Stephan Schmidheiny. L’industriel suisse ne peut pas être traduit en justice pour les morts liés à l’amiante qui ont déjà fait l’objet d’une procédure. Mais il pourrait y avoir un procès pour les cas non encore jugés.
La justice a pris sa décision fin mai mais a publié hier son jugement, a indiqué la porte-parole de Stephan Schmidheiny, Elisabeth Meyerhans Sarasin, dans un communiqué. Elle devait décider si un deuxième procès contre l’homme d’affaires est conforme à la Constitution.
La procédure concerne des décès liés à l’amiante dans les régions transalpines qui abritaient des usines de la société Eternit S.p.a. Gênes. Le groupe suisse Eternit – dirigé depuis 1976 par M. Schmidheiny – était le plus gros actionnaire, puis l’actionnaire principal de cette société, de 1973 jusqu’à sa faillite en 1986.
Selon la Cour constitutionnelle, 186 cas...