Extinction Rebellion a occupé, hier, des entreprises de commerce de matières premières pour dénoncer leurs atteintes à la biodiversité. Le quotidien «20 minutes» révèle qu’un des militants, porte-parole du mouvement, est aussi employé de l’Etat de Vaud. Le journal cite le chancelier Vincent Grandjean pour qui la situation serait «très délicate» puisqu’il est interdit d’encourager à violer la loi.
Au vu du succès de ces mouvements, la question se pose: un employé de l’Etat peut-il occuper une fonction dans un mouvement qui appelle à ne pas respecter la loi? La gauche et les syndicats contestent tout problème, mais la droite tique. «Je suis assez préoccupé par ces informations», confie Alexandre Berthoud, vice-président du PLR Vaud. Le parti va demander des explications, affirme-t-il.
L’UDC veut aussi en connaître davantage. Cela d’autant plus que le parti se souvient que le préfet Pascal Dessauges avait été averti par le Conseil d’Etat, il...