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Un Suisse sur trois se sent espionné par ses voisins, et il n'a pas tort

L'espionnage entre voisins n'est pas inhabituel en Suisse. Beaucoup se sentent épiés, et un quart des personnes interrogées admet jeter des coups d'oeil indiscrets. Certains se munissent même de jumelles ou de caméras.

21 juil. 2016, 12:03
Les curieux privilégient le judas de la porte, les jumelles ou la caméra.

Plus d'un tiers des Suisses (40%) ont le sentiment d'être observés par un voisin. Et une personne sur quatre jette un coup d'oeil (in)discret sur son voisinage.

Les Tessinois sont plus nombreux à se sentir épiés (53%) que les Romands (45%). Ce sentiment est significativement moins fréquent chez les personnes interrogées en Suisse alémanique (37%), indique jeudi comparis.ch.

Deux tiers des sondés se disent "un peu" dérangés par ces regards portés sur leur espace privé, 15% se sentent "particulièrement" dérangés, mais seulement 8% en parlent à leurs voisins.

Les personnes âgées se sentent moins observées. Elles sont 15% à risquer un coup d'oeil chez les voisins, alors que 26% des jeunes de 15 à 29 ans se le permettent.

Le jardin, endroit où les Suisses se sentent le plus observés, l'aménagement intérieur, le comportement avec les enfants ou le partenaire suscite l'intérêt des voyeurs. Ces curieux privilégient le judas de la porte, les jumelles ou la caméra.

L'enquête a été effectuée pour le compte de comparis.ch par l'institut de sondage Innofact AG. Plus de 1000 personnes de toutes les régions linguistiques de Suisse ont répondu aux questions.

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