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Un système pour sécuriser le vote électronique à l'étude

Le vote électronique pourrait devenir plus sûr par l'utilisation d'un appareil spécial, en lieu et place des ordinateurs ou autres smartphones.

10 avr. 2012, 15:12
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Un concept sûr de vote électronique a été présenté par la Haute école spécialisée bernoise (HESB). La Chancellerie fédérale va intégrer l'étude à ses propres travaux. Le but est de parvenir à réaliser un système de vote électronique vérifiable.

Le couac survenu lors du scrutin du 11 mars, lorsqu'un Suisse de l'étranger inscrit dans le canton de Lucerne a pu voter deux fois avec une même carte de vote, a suscité des sueurs froides dans les administrations.

Pour éviter ce genre d'écueil, la Haute école spécialisée bernoise prône la publication de l'ensemble des données issues du processus de vote et de dépouillement. Le corps électoral pourrait ainsi retracer les différentes étapes et constater l'exactitude du résultat du scrutin, a précisé mardi la Chancellerie fédérale. Le secret du vote serait néanmoins garanti.

Coûts incertains

L'utilisation d'un appareil de vote fiable, au moyen duquel le citoyen donnerait son suffrage, permettrait de résoudre les problèmes de sécurité. Impossible néanmoins de chiffrer les coûts de l'opération, d'après la HESB.

A terme, l'organisation des votations deviendrait moins chère puisqu'il ne faudrait plus procéder aux envois postaux pour toutes les personnes ayant choisi le système électronique, selon les auteurs de l'étude.

Pour la Chancellerie fédérale, les propositions de la HESB s'inscrivent dans une perspective à long terme. "Pour des raisons d'ordre logistique, financier et politique", il n'est pas possible de les mettre en oeuvre rapidement.

L'étude sera néanmoins utile pour le développement courant du vote électronique. Le Conseil fédéral présentera un troisième rapport sur la question en 2013.

Le 17 juin, douze cantons auront recours au vote électronique. Quelque 164'000 électeurs, principalement des Suisses de l'étranger, pourront se prononcer par ce biais, soit 3,2% de l'électorat helvétique total.

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