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Un Tessinois suspecté de meurtre se voit aussi accusé d'escroquerie

L'homme qui a avoué le meurtre de sa belle-soeur en octobre dernier est aujourd'hui accusé d'avoir détourné jusqu'à 300'000 francs à son ancien employeur, la HES de Suisse italienne.

07 mars 2017, 21:25
La justice reproche à l'homme de 42 ans d'avoir détourné jusqu'à 300'000 francs à son ancien employeur.

Le Tessinois aujourd'hui âgé de 42 ans qui a avoué le meurtre de sa belle-soeur en octobre dernier est désormais aussi accusé d'escroquerie. La justice lui reproche d'avoir détourné jusqu'à 300'000 francs à son ancien employeur, la HES de Suisse italienne.

L'homme est accusé d'avoir puisé entre 270'000 et 300'000 francs dans la caisse alimentée par les étudiants pour les photocopies entre 2003 et 2016. La haute école a, dans la foulée, instruit une enquête contre la personne qui aurait dû empêcher ce délit. Un examen de l'ensemble du flux d'argent liquide a cependant montré qu'il s'agissait là du seul cas du genre, a indiqué mardi la haute école.

L'homme se trouve toujours en détention provisoire, après son arrestation à la mi-octobre, alors qu'il rentrait d'Italie en Suisse quelques jours après la découverte du cadavre de sa belle-soeur, dans la Péninsule. Il a avoué l'avoir tuée et agi seul. Il avait déjà reconnu avoir transporté le cadavre.

La femme, une enseignante, a été trouvée fin octobre sur un terrain difficilement praticable, à quelques kilomètres de son lieu d'habitation en Suisse. Malgré la pluie, elle était allongée sans chaussures ni veste. Elle ne portait sur elle ni papiers d'identification ni téléphone portable.

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