Plus d'une personne handicapée sur trois, soit 38%, sollicite l'assistance de proches, de connaissances ou des services d'aide et de soins à domicile. Seule une personne sur dix le fait chez les non handicapés. Les proches et les connaissances fournissent la majeure partie de l'aide.
Trente-sept pour-cent des personnes handicapées demandent une telle assistance informelle. Quatre pour-cent sollicitent des services d'aide et de soins à domicile. Trois pour-cent combinent les deux solutions, écrit lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
La proportion augmente parmi les personnes fortement handicapées, où deux personnes sur trois sont tributaires d'un tel soutien. Elles reçoivent le plus souvent une aide régulière (75%). L'assistance fournie aux personnes non handicapées l'est beaucoup moins. Elle est temporaire dans neuf cas sur dix.
Les services d'aide et de soins à domicile mettent l'accent sur des prestations différentes de celles fournies par les proches, et les complètent. Les personnes handicapées bénéficient de leur part d'une aide au ménage (67%), de soins infirmiers et corporels (43%) ou d'assistance pour les transports (24%).
Les proches et les connaissances s'occupent notamment du soutien moral et des transports. Parmi les personnes handicapées ne recevant aucune aide informelle, 22% souhaiteraient en bénéficier.
Tirés de l'enquête suisse sur la santé 2012, ces chiffres sont publiés par l'OFS à l'occasion de la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre, et consacrée au thème de l'autodétermination. L'étude se fonde sur les réponses de 21'597 personnes, âgées de 15 à 64 ans et vivant dans des ménages privés.