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Une équipe suisse met au point une pile rechargeable plus sûre et moins chère

Des chercheurs suisses ont développé une nouvelle pile rechargeable plus sûre et moins chère, en remplaçant le lithium par du sodium et du magnésium.

02 mai 2017, 09:54
En substituant le sodium au lithium, les chercheurs ont mis au point un électrolyte solide non inflammable et chimiquement stable jusqu'à 300 degrés.

Une équipe scientifique soutenue par le Fonds national suisse (FNS) a développé en un temps record des éléments de batterie à base de sodium et de magnésium. Ces substances offriraient une alternative au lithium, qui pose des problèmes de sécurité et de disponibilité.

Comme l'illustrent les cas récurrents d'explosions de téléphones qui ont défrayé la chronique ces derniers mois, les batteries au lithium présentent certains risques. Ces éléments qui équipent notamment les smartphones sont en effet sujets à la surchauffe.

Une équipe scientifique suisse soutenue par le FNS a planché sur ce problème et elle est récemment parvenue à des résultats encourageants. Les chercheurs du laboratoire fédéral Empa ont testé avec succès des techniques alternatives basées sur le sodium et sur le magnésium, indique le FNS dans un communiqué.

Plus sûr et moins cher

En substituant le sodium au lithium, les chercheurs ont mis au point un électrolyte solide non inflammable et chimiquement stable jusqu'à 300 degrés. Cette solution pourrait donc offrir de meilleures garanties de sécurité, tout en étant meilleur marché. Car contrairement au lithium, le sodium est disponible en quantité importante, relève le communiqué.

La même équipe a également développé un électrolyte solide au magnésium. Si cet élément est plus complexe, il présente néanmoins des avantages: léger et abondant, il ne présente pas de risques d'explosion. Il est de plus capable de stocker deux fois plus d'énergie que le lithium.

"C'est une recherche pionnière et une démonstration de faisabilité", déclare Elsa Roedern de l'Empa. "Que nous soyons parvenus à de tels résultats en moins de deux ans, c'est assez extraordinaire", conclut le directeur de recherche, Arndt Remhof.

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