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Une formule plus si magique

La répartition des sièges qui datait de 1959 a vécu, les partis politiques se disputent sur le sens de la concordance. Analyse d'Oscar Mazzoleni.

30 nov. 2011, 00:01
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Quelle sera la composition du Conseil fédéral au soir du 14 décembre? L'UDC récupérera-t-elle son deuxième siège, et si oui, aux dépens de qui? Eveline Widmer-Schlumpf sera-t-elle réélue? Alors que les partis négocient dans les coulisses, Oscar Mazzoleni, maître d'enseignement et de recherche en science politique à l'Université de Lausanne, remet la réélection à venir du gouvernement dans la perspective de l'histoire mouvementée de la formule magique.

La formule magique est-elle morte ou est-elle simplement en crise?

La formule héritée de 1959 (2 socialistes, 2 radicaux, 2 démocrates-chrétiens et 1 UDC) n'est plus d'actualité. Elle a d'abord été modifiée en 2003, quand l'UDC Christoph Blocher a été élu à la place de la PDC Ruth Metzler, puis, en 2008, avec l'élargissement à 5 partis (avec le Parti bourgeois-démocratique d'Eveline Widmer-Schlumpf).

Par ailleurs, la formule magique signifiait aussi à l'origine que le Conseil fédéral était censé réunir les principaux partis politiques...

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