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Une initiative peut en cacher une autre

Les déçus de l'initiative Weber caressent l'idée d'une contre-initiative. Cette procédure connaît des précédents. D'autres préconisent des mesures d'exception.

23 mai 2012, 00:01
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La conseillère fédérale Doris Leuthard a réussi à calmer les présidents de communes valaisans réunis lundi à Sierre, mais l'ordonnance d'application de l'initiative Weber reste un sujet d'inquiétude. Attendue pour début septembre, elle précisera ce qu'il faut entendre par résidence secondaire. "Nous serons vigilants", avertit Michel Rothen, président du PDC du Valais romand. "Au besoin, nous maintenons l'idée de lancer une contre-initiative populaire cet automne." Ce ne serait pas la première fois que des citoyens déçus par le résultat d'une votation tenteraient de revenir à la charge, mais le résultat n'est pas garanti. "C'est l'ultima ratio", concède Michel Rothen.

La démarche ne trouble pas le politologue Pascal Sciarini. "En Suisse, on respecte généralement les décisions issues d'une votation, mais il y a des cas où les pouvoirs publics eux-mêmes sont revenus à la charge à plusieurs reprises", rappelle-t-il. "Ce fut notamment le cas pour l'introduction de la TVA, acceptée à...

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