Plusieurs blogs se lancent sur la piste d’une nouvelle affaire Varone. Après la pierre turque, il est maintenant question d’un accident que le candidat PLR au Conseil d’Etat aurait tenté de dissimuler à ses supérieurs. L’intéressé nie les reproches qui lui sont faits et sur lesquels se penchent maintenant la presse traditionnelle et satirique.
Un candélabre heurté en 2010
Contacté par nos soins, Christian Varone présente sa version des faits. "J’ai effectivement eu un accident avec ma voiture de service et il y a eu des dégâts matériels." L’histoire remonte au mois de décembre 2010 et a eu lieu à Sierre, près du château Mercier. "J’ai heurté un candélabre alors que je roulais à 10 km/h", raconte le commandant de la police cantonale, actuellement en congé. Ce dernier affirme que cet accident "a été géré conformément à la loi et aux règlements."
Ce que les blogs reprochent à Christian Varone, c’est d’avoir minimisé les dégâts pour ne pas devoir en informer sa hiérarchie. L’intéressé conteste cette version des faits. Il rappelle qu’en cas d’accident avec une voiture de service, les frais sont pris en charge par le service si la facture n’excède pas 5000 francs. Au-delà, le supérieur doit être averti et c’est lui qui prend la décision relative au paiement. "En ce qui concerne mon accident, le dommage était inférieur à 5000 francs et il a été pris en charge par le service."
Sur Internet, il est laissé entendre que Christian Varone aurait fait pression pour que la facture n’excède pas cette limite pour éviter que "l’affaire" ne soit transmise au Conseil d’Etat. "C’est faux! Je n’ai jamais voulu cacher cet accident. Je n’étais pas obligé de le faire, mais j’ai averti la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten pour qu’elle soit au courant."
«Il y a de l’acharnement contre moi»
Cette nouvelle histoire sort au moment où l’affaire du caillou doit être traitée par la justice turque. S’il garde le sourire, Christian Varone ne peut s’empêcher de penser qu’il est l’objet d’une campagne de dénigrement: "Il y a de l’acharnement contre moi."