Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Protection des animaux: une initiative populaire a été lancée pour bannir l'élevage intensif d'ici 25 ans

Des protecteurs d'animaux lancent une initiative pour bannir l'élevage intensif d'ici 25 ans. Ils ont jusqu'en décembre 2019 pour récolter les signatures nécessaires. Chaque année en Suisse, ce sont quelques 50 millions d'animaux qui seraient concernés.

12 juin 2018, 09:52
L'initiative veut souligner que l'élevage intensif viole les droits des animaux.

L'élevage intensif devrait disparaître dans les 25 ans en Suisse. C'est du moins ce que demandent des protecteurs des animaux dans une initiative populaire. Ils ont jusqu'au 12 décembre 2019 pour récolter les 100'000 signatures nécessaires.

Derrière ce texte, publié mardi dans la Feuille fédérale, on retrouve la présidente de la Fondation Franz Weber, Vera Weber, le conseiller national Bastien Girod (Verts/ZH) ainsi que Sentience Politics. Chaque année en Suisse, 50 millions d’animaux terrestres sont élevés et abattus dans des conditions atroces, fait valoir cette association.

 

Et d'ajouter que l’élevage industriel accélère le réchauffement climatique, aggrave la faim dans le monde et la rareté de l’eau, entraîne la résistance aux antibiotiques, et viole les principes constitutionnels de protection des animaux.

Exigences

L'initiative demande que la Confédération protège la dignité de l’animal dans le domaine de la garde d’animaux à des fins agricoles. La dignité de l’animal comprend le droit de ne pas faire l’objet d’un élevage intensif, précise le texte.

Et de donner un définition générale de l’élevage intensif: élevage industriel visant à rendre la production de produits d’origine animale la plus efficace possible et portant systématiquement atteinte au bien-être des animaux.

La Confédération est appelée à fixer des critères sur un hébergement et des soins respectueux des animaux, l’accès à l’extérieur, l’abattage et la taille maximale des groupes par étable. La référence minimale serait le cahier des charges 2018 de Bio Suisse.

L’importation d’animaux et d'aliments d’origine animale devrait aussi répondre aux nouveaux critères. L'initiative laisse un délai transitoire de 25 ans au maximum pour appliquer l'initiative. La législation d'application devrait toutefois être adoptée dans un délai de trois ans.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias