L'Université de Zurich (UZH) confirme le renvoi controversé d'une professeure soupçonnée d'avoir transmis à la presse un rapport interne concernant Christoph Mörgeli. Un expert externe juge le licenciement de "juridiquement défendable et factuellement fondé", indique l'alma mater mercredi.
Les critiques du monde académique avaient plu après l'annonce fin octobre du licenciement, poussant le recteur Andreas Fischer à la démission. L'UZH avait mandaté Heinrich Koller, ancien directeur de l'Office fédéral de la justice, pour examiner le cas.
Selon ses conclusions, la demande que la collaboratrice de l'Institut d'histoire de la médecine rembourse son salaire depuis qu'elle a été suspendue en novembre 2012 est "disproportionnée". L'expert recommande le versement du salaire pour la durée du délai de résiliation, ce que va faire l'UZH.
Pour mémoire, la publication des mauvaises notes attribuées à Christoph Mörgeli dans son activité de conservateur du Musée de l'Insitut de l'histoire de la médecine avait conduit à une escalade. Le conseiller national UDC avait été licencié de l'UZH en septembre 2012 pour violation du principe de loyauté.
Le supérieur de Mörgeli reviendra
M. Mörgeli avait attaqué publiquement son supérieur, le professeur Flurin Condrau. Celui-ci avait alors décidé de suspendre ses activités à la tête de l'Institut de l'histoire de la médecine le temps que l'affaire soit réglée. Il les reprendra le 1er février, a indiqué l'UZH mercredi.
La haute école zurichoise a également décidé de prendre en main la réorganisation du Musée d'histoire de la médecine. Un responsable a été nommé afin de développer un nouveau concept. Des travaux d'assainissement de la collection ont été lancés.