La doctoresse en biologie de l'Université de Neuchâtel dit ne pas mériter cette récompense décernée à son étude relevant le possible impact négatif sur la santé des éoliennes.
Dans un courrier adressé aux médias, la biologiste du Noirmont (JU) Nicole Lachat annonce qu'elle n'assistera pas à la cérémonie de remise du "Grand prix du Poisson vert". Elle conteste mériter la distinction décernée chaque année par les Verts'libéraux.
Elle conteste avoir dit que "les éoliennes pouvaient provoquer des bronchites, des pneumonies, des pleurésies ou de l'asthme agravé". Or, le Grand Prix du poisson vert vise à "honorer" une personne, une institution ou une entreprise privée dont les propos en matière d'écologie ont donné à la population une belle occasion de rire.
Dans son courrier, la biologiste jurassienne pointe la mauvaise foi dont fait preuve le parti écologiste libéral et cible particulièrement la présidente de la section vaudoise Isabelle Chevalley. Elle s'interroge en outre sur la crédibilité que l'on peut donner à une élue aux chambres fédérales qui a du temps à perdre avec ce genre de fantaisies.