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Une visite qui sent le soufre

La controverse est vive autour de la rencontre à Berne entre des élus et la Russe Valentina Matvienko, persona non grata en Europe.

13 oct. 2016, 23:58
/ Màj. le 14 oct. 2016 à 00:01
epa04134925 Russian President Vladimir Putin (C) prepares to sign a bill making Crimea and the city of Sevastopol part of Russia as Federation Council Chairman Valentina Matvienko (L) and State Duma Speaker Sergei Naryshkin (R) stand either side during a ceremony in the Kremlin's Catherine Hall in Moscow, Russia, 21 March 2014.  EPA/MIKHAIL KLIMENTYEV / RIA NOVOSTI / KREMLIN POOL MANDATORY CREDIT RUSSLAND UKRAINE KONFLIKT KRIM KRISE ABSTIMMUNG

Elle est considérée comme la femme la plus puissante de Russie. Elle fait tellement partie des meubles à Moscou qu’on la surnomme affectueusement Tatie Valya. Le président du Conseil des Etats Raphaël Comte l’appellera tout simplement Valentina Matvienko, lorsqu’il rencontrera son homologue russe le 19 octobre prochain, à Berne et à Neuchâtel.

Des parlementaires suisses ont en effet proposé une entrevue à la présidente de la chambre haute (ou Conseil de la Fédération) du parlement de Russie, histoire de réchauffer les relations entre les deux pays. Organisée en marge de Sénat-Europe, une assemblée des Sénats européens, cette réunion avec une personnalité controversée, qui fait partie du cercle intime de Vladimir Poutine, n’est pas du goût de tout le monde.

«La situation a empiré»

«La Suisse accueille à bras ouverts une haute responsable russe qui a approuvé l’annexion illégale de la Crimée et la guerre en Ukraine», décoche Andrej Lushnycky,...

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