Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Vague de faux courriels au nom de l'Administration fédérale

Des e-mail envoyés au nom de l'Office fédéral de l'énergie n'émanent pas de l'organe fédérale, mais de fraudeurs qui cherchent à s'emparer des données de cartes de crédit.

04 juil. 2014, 16:37
Les utilisateurs sont appâtés par un e-mail, qui promet le remboursement de 165 francs, indique l'OFEN dans un communiqué vendredi.
(photo d'illustration)

Une nouvelle vague de "phishing" déferle dans les boîtes mail helvétiques. Des fraudeurs envoient des courriels au nom de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ou de Suisse énergie pour essayer de s’emparer des données de cartes de crédit des utilisateurs.

Ceux-ci sont appâtés grâce à un e-mail, qui promet le remboursement de 165 francs, indique l'OFEN dans un communiqué vendredi. Le courriel contient un lien vers un site internet d'aspect identique à celui de l'Office fédéral de l'énergie.

Sur ce dernier, les destinataires sont invités à insérer leur adresse ainsi que les données de leur carte bancaire, c'est-à-dire le numéro de la carte, la date d'expiration et le code de sécurité à trois chiffres.

L'administration fédérale invite les utilisateurs à effacer le courriel: celle-ci ne communique jamais sur d'éventuels remboursements par e-mail, ni ne demande des données de carte bancaire.

Début juin, des escrocs avaient déjà tenté de se faire passer pour un service de l'Administration fédérale, cette fois celle des contributions (AFC), en envoyant des e-mails à son nom. Certains contribuables ont reçu des courriels leur demandant de verser de l'argent ou de transmettre des informations sur des comptes ou des cartes de crédit.

Le "phishing" progresse

En 2013, l'augmentation des cas de "phishing" a été marquante en Suisse. Les cybercriminels se cachent derrière des courriels prétendument envoyés par des sites reconnus pour s'emparer des données personnelles des victimes, comme les codes d'accès aux comptes bancaires en ligne. Ces données leur permettent ensuite de piller des comptes.

Ce type d'arnaque se fait de plus en plus par téléphone, constatent les experts. Les escrocs se font passer pour les employés d'un support-client d'une banque. Or, aucun institut financier ne demande jamais de telles données à ses clients par courriel ou par téléphone.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias