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Valais: le loup a tué 269 animaux de rente en 2018, un nombre en forte hausse

Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018, le loup a tué 269 animaux de rente en Valais. L’an dernier, au cours de la même période, l’animal avait fait seulement 46 victimes.

05 déc. 2018, 10:51
Neuf loups ont pu être formellement identifiés en Valais durant cette période. (illustration)

Le loup a tué 269 animaux de rente en Valais entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018. Ce nombre est en forte hausse par rapport à la même période de l’an dernier, où le grand prédateur avait fait seulement 46 victimes.

Neuf loups ont pu être formellement identifiés en Valais durant cette période, selon le bilan dressé mercredi par le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). Malgré un monitoring intense, aucune reproduction n’a pu être établie jusqu’à fin octobre.

Parmi les 269 moutons tués, 98 l’ont été dans des conditions protégées, 70 dans des situations non protégeables et 101 sans être protégés.

 

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Le montant total des dégâts enregistré à ce jour, y compris les soins vétérinaires apportés aux animaux blessés, se monte à 118 450 francs. La Confédération prend en charge 80% du montant des dommages.

Dégâts chez le gibier

Le loup a également fait des dégâts chez le gibier. Ce sont surtout les cerfs, les chevreuils, mais également les chamois qui ont été attaqués. En tout, 37 animaux morts ont été comptabilisés.

Ce nombre n’est cependant pas représentatif, car une grande partie des victimes demeurent introuvables, explique le SCPF. En hiver, les zones concernées sont difficilement accessibles, soit les jeunes animaux sont complètement dévorés en période de mise à bas ou les carcasses sont dispersées par les charognards.

Tirs non réalisés

Les analyses ADN ont permis l’identification formelle de neuf loups en Valais. Deux nouvelles louves, F40 dans la région du val d’Illiez ainsi que F41 dans le val d’Entremont, s’ajoutent aux animaux déjà connus et répertoriés cette année.

Deux autorisations de tir ont été délivrées fin septembre, début octobre pour les régions du Haut-Valais et du Valais central. Malgré la période de la chasse haute, les tirs n’ont pas pu être effectués. Les prédateurs ont été aperçus plusieurs fois par les chasseurs, mais en dehors des périmètres de tir définis par la législation.

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