Manger: est-ce un vice ou une vertu ? qu'est-ce qui est bon ou mauvais ? L'Alimentarium, à Vevey (VD), décortique ces questions tout au long de l'année dans sa nouvelle exposition permanente et sur sa plate-forme digitale.
Les produits bio, les OGM, le sucre, les additifs ou les "superfood" sont au coeur des débats actuels. On prête des vertus à certains aliments, on jette l'opprobre sur d'autres. A tel point qu'il devient difficile de faire le tri parmi la profusion d'informations et de comprendre comment se nourrir sans compromettre son bien-être ni celui de la planète, explique jeudi le musée veveysan.
L'Alimentarium propose d'explorer les notions de bon et mauvais, de naturel et artificiel. Certaines denrées sont palatables, c'est-à-dire qu'elles procurent une sensation agréable lors de leur consommation, et d'autres pas. Chaque culture a son lot d'aliments immangeables, comme le chien, le serpent ou les insectes, même si ces derniers vont se retrouver bientôt sur nos étals.
Tabou de la chair humaine
Et pourquoi, pour l'homme, manger ses semblables reste l'interdit suprême, alors que le règne animal regorge de cas qui ne semblent pas choquer pour autant, se demande le musée. Se nourrir est en fait un acte de société, qui dépend de notre héritage culturel et rituel.
La thématique "Manger - Vice ou vertu ?" sera déclinée dans les trois secteurs de l'exposition permanente: aliment, santé et corps. Des ateliers feront aussi écho à cette problématique.