Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Vie familiale: pas de droit au temps partiel pour les jeunes pères

Le National a refusé par 117 voix contre 71 de donner suite à une initiative de la socialiste Nadine Masshardt qui proposait que les parents puissent réduire de 20% leur taux d’occupation dans l’année qui suit la naissance ou l’adoption d’un enfant.

16 sept. 2020, 19:51
Aujourd'hui, seuls 13,4% des pères ayant des enfants en bas âge travaillent à temps partiel, alors que ce taux est de 82,3% chez les mères.

Les jeunes pères n’auront pas un droit établi au temps partiel après la naissance ou l’adoption de leur enfant. Par 117 voix contre 71, le National n’a pas donné suite à une initiative de Nadine Masshardt (PS/BE).

La socialiste proposait que les parents puissent réduire de 20% leur taux d’occupation dans l’année qui suit la naissance ou l’adoption d’un enfant. Cette mesure doit permettre de mieux concilier vie professionnelle et familiale. Le taux d’occupation n’aurait pas pu être abaissé à moins de 60%.

Pour la socialiste, les employeurs ne pourraient plus refuser un temps partiel à un jeune père. Cette mesure a déjà fait ses preuves dans les administrations fédérales, cantonales et communales et devrait être possible dans toutes les entreprises.

Une enquête a révélé que 9 hommes sur 10 travailleraient volontiers à temps partiel. Or, aujourd’hui, seuls 13,4% des pères ayant des enfants en bas âge le font, alors que ce taux est de 82,3% chez les mères.

 

 

Pour la majorité, cette mesure poserait de grands défis organisationnels aux petites et moyennes entreprises. L’employeur devrait plutôt accorder ce droit sur une base volontaire. L’aspiration des jeunes pères au temps partiel pour s’occuper davantage des enfants est liée à l’évolution de la société. Il n’incombe pas au législateur de réglementer ce changement.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias