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Violences sexuelles: appel lancé pour renforcer la lutte contre le viol

Qualification restrictive, enquêtes incomplètes ou justice lente... l’agression sexuelle est mal poursuivie en Suisse. Des spécialistes appellent à explorer les possibilités de la justice restaurative.

27 juin 2020, 00:01
/ Màj. le 27 juin 2020 à 08:30
La lutte contre les violences sexuelles a été un point central de la grève féministe du 14 juin et de manifestations, comme ici à Lausanne en novembre 2019. (Archives)

«Non, c’est non.» La devise est-elle enfin entrée dans les mœurs? La lutte contre les violences sexuelles, notamment le viol, a été un point central de la grève féministe du 14 juin ou du mouvement #Metoo. Or le Code pénal suisse n’a pas été révisé en profondeur depuis 1942, et sa définition du viol s’avère obsolète (lire ci-contre). Des chantiers législatifs sont en cours afin de mieux tenir compte des réalités sociales et de l’intérêt des victimes. Une révision des peines – à la hausse – est prévue.

Cela permettra-t-il aux victimes de se reconstruire après un viol? De diminuer les passages à l’acte? Si une nouvelle définition légale du viol apporterait des réponses, les peines de prison ferme ne font pas l’unanimité auprès des milieux de défense des victimes. Les mesures thérapeutiques sont difficilement applicables en milieu carcéral et les auteurs y demeurent parfois dans le déni, laissant...

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