Vent, soleil et biomasse auront permis, en 2014, de produire autant d'énergie que la centrale nucléaire de Mühleberg. Mais pour l'Alliance-Environnement, les progrès vers la production d'énergie propre ne sont pas assez rapides. Ce consortium composé de Pro Natura, du WWF, de l'ATE et de Greenpeace a publié pour la deuxième fois un index qui mesure plusieurs aspects du régime énergétique suisse. La protection du climat, la sécurité de l'approvisionnement, l'efficacité énergétique, et les effets sur la biodiversité sont évalués grâce à une analyse des données disponibles.
L'objectif est de savoir si la Suisse sera en mesure de compter uniquement sur une énergie locale et propre, c'est-à-dire produite sans nucléaire et sans émissions de CO2, d'ici 2035.
Des progrès qui ont un coût
Les progrès sont notables: la rétribution à prix coûtant (RPC) est l'instrument de la Confédération qui permet de rétribuer les producteurs d'énergie "verte" à un prix plus...