Le oui de dimanche passé à l'initiative sur l'immigration aura des conséquences sur la collaboration internationale dans les régions frontalières.
Jean-François Besson, secrétaire général du Groupement transfrontalier européen qui représente des travailleurs vivant en France - dont des ressortissants suisses - et actifs en Suisse, évoque des craintes de deux types: "D'une part, évidemment, que le nombre de frontaliers soit limité à l'avenir. D'autre part, l'inconnu concernant des problèmes concrets du quotidien, comme par exemple l'indemnisation en cas de chômage" .
Craintes en cas de perte d'emploi
Jusqu'ici, grâce aux accords bilatéraux, la caisse de chômage française paie aux frontaliers ayant perdu leur emploi en Suisse une indemnité mensuelle selon leur ancien salaire suisse. Avant les accords bilatéraux, cette indemnité était diminuée par un coefficient d'abattement, pour l'adapter au niveau de vie en France.
"Nous espérons que ce système ne sera à présent pas réintroduit. Nous nous inquiétons également des...